Trop restrictif
Il serait vraiment restrictif et injustifié de cantonner Jean Auguste Ingres dans la catégorie des peintres de beautés dévêtues et alanguies. Certes, ses Odalisques et ses Vénus sont magnifiques, sensuelles, et le rendu de la chair...Et ce ne sont pas les visiteurs de l'exposition que lui consacre actuellement Le Louvre qui me contrediront.
Ma préférence va sans conteste à celle-ci
Mais ces merveilles ne doivent pas nous faire oublier que Ingres était avant tout un immense portraitiste qui a su capter et restituer la grandeur et l'arrogance de l'aristocratie de l'époque:
On resterait des heures à admirer ces étoffes si chatoyantes qu'on aimerait les toucher, les caresser...à défaut de pouvoir les porter.
Quel réalisme saisissant...
J'aimerais maintenant vous faire partager le talent de dessinateur que possédait Ingres, jugez plutôt:
Quelle finesse du trait, quelle minutie et surtout quelle délicatesse...
Je terminerai cette bien modeste leçon de peinture en vous présentant une dernière oeuvre:
Quel rapport avec Ingres me direz-vous? Aucun, c'est simplement un indice qui devrait vous permettre de découvrir la destination de notre très prochain voyage...