Anvers, suite et fin
Allez, je vous dis tout!
Le premier objet est un pressoir à linge:
"Le linge constituait une partie importante du trousseau de mariage d'une femme et était une marque d'opulence, de statut social de la famille. L'entretien du linge était du reste une des principales tâches de la maîtresse de maison. L'armoire et le pressoir à linge occupaient donc une place essentielle parmi le mobilier de la maison. Le linge de maison était le plus souvent lavé et blanchi à l'extérieur. Une fois sec, il était amidonné et repassé sur une table recouverte de laine douce. Il était ensuite soigneusement plié puis pressé dans un lourd pressoir à linge selon la forme désirée".
Quant au second objet, c'est un porte-fraise:
"La mode vestimentaire des Pays-Bas à l'époque de Rubens était influencée par l'Espagne. Le bourgeois aisé portait des habits dans des étoffes précieuses mais sobres et souvent dans des tons sombres de noir et d'aubergine. Les éléments les plus voyants de leur costume étaient les manchettes et la fraise, collerette de lin blanc empesé et savamment plié en forme de meule. Il fallait une grande quantité de tissu pour réaliser une fraise, plus de 15 mètres parfois. On utilisait surtout du lin très finement tissé, souvent décoré de dentelle aux fuseaux. Les collerettes devenaient de plus en plus grandes, l'amidon ne suffisait plus pour empeser le tissu. On utilisait donc un porte-fraise, une ossature de fil métallique entourée de fil de soie, d'argent ou d'or".
Explications extraites du guide remis lors de la visite du musée.
Fin du voyage...




